Ce serpent prend toutes les formes et emploie tous les moyens, mais l’Église de Dieu le reconnaît partout et toujours, même quand il se transforme en ange de lumière. Elle l’a reconnu dans l’offre de l’instruction neutre, c’est-à-dire impie. « Nous ne voulons pas », disait-il « que votre Jésus soit chassé de la famille, mais seulement de l’école, ce qui a bien peu d’importance sur l’avenir de vos enfants. »
Dans les pays foncièrement catholiques, Satan se transforme en une lumière plus douce et apparemment plus acceptable au premier abord. Écoutez bien, mes chers amis, les doucereuses paroles de cet ange déchu : « Il faut », dit-il, « que le règne de Jésus-Christ arrive, non seulement dans les familles, mais aussi dans les écoles. Or l’État a tout ce qu’il faut pour arriver à ce but ; il veut respecter les droits sacrés de la Sainte Église de Dieu et laisser intact le droit des parents et de l’Église. Il n’y a donc pas d’objection que les gouvernants prennent en main le timon des affaires scolaires. » Et le tour est joué.
Voici comment : Il suffirait alors d’un Ministre de l’Instruction publique mal disposé pour tout bouleverser la loi et la rendre persécutrice ; par exemple, il pourrait imposer des livres neutres, et pour ne pas contrarier les protestants, ni les impies, il