huileuse. Presque tous les os de la baleine franche réunissent en effet à une compacité et à un tissu particuliers, une sorte d’apparence onctueuse qu’ils doivent à l’huile dont ils sont pénétrés pendant qu’ils sont encore frais.
Dans une baleine échouée en 1763 sur un des rivages d’Islande, on compta en tout soixante-trois vertèbres, suivant MM. Olafsen et Povelsen.
Il paroît que la baleine dont nous écrivons l’histoire a quinze côtes de chaque côté de l’épine du dos, et que chacune de ses côtes a très-souvent plus de sept mètres de longueur, sur un demi-mètre de circonférence.
Le sternum, avec lequel les premières de ces côtes s’articulent, est large, mais peu épais, sur-tout dans sa partie antérieure.
Les clavicules que l’on trouve dans ceux des mammifères qui font un très-grand usage de leurs bras, soit pour grimper sur les arbres, soit pour attaquer et se défendre, soit pour saisir et porter à leur bouche l’aliment qu’ils préfèrent, n’ont point d’analogues dans la baleine franche.
On peut voir dans l’une des galeries du Muséum national d’histoire naturelle, une omoplate qui appartenoit à une baleine, et dont la longueur est de trois mètres.
L’os du bras proprement dit, ou l’humérus, est très-court, arrondi vers le haut, et comme marqué par une petite tubérosité.