Cette caisse est formée par une lame osseuse, que l’on croiroit roulée sur elle-même, et dont le côté interne est beaucoup plus épais que le côté extérieur.
L’ouverture extérieure de cette caisse, sur laquelle est tendue la membrane du tympan, n’est pas limitée par un cadre osseux et régulier comme dans plusieurs mammifères, mais rendue très-irrégulière par trois apophyses placées sur sa circonférence.
Cette même caisse du tympan adhère aux autres portions du rocher par son extrémité postérieure, et par une apophyse de la partie antérieure de son bord le plus mince.
De l’extrémité antérieure de la caisse part la trompe, analogue à la trompe d’Eustache de l’homme. Ce tube est membraneux, perce l’os maxillaire supérieur, et aboutit à la partie supérieure de l’évent par un orifice qu’une valvule rend impénétrable à l’eau lancée par ce même évent, même avec toute la vîtesse que l’animal peut imprimer à ce fluide.
Mais après avoir jeté un coup-d’œil sur le corps de la baleine franche, après avoir considéré sa tête et les principaux organes que contient cette tête si extraordinaire et si vaste, que devons nous d’abord examiner ?
La queue de ce cétacée.
Cette partie de la baleine a la figure d’un cône, dont la base s’applique au corps proprement dit. Les muscles qui la composent sont très-vigoureux. Une saillie longitudinale s’étend dans sa partie supérieure, depuis le