La dorsale, peu étendue, échancrée et recourbée, s’élève à l’extrémité du dos la plus voisine de la queue, et se prolonge vers la caudale par une saillie longitudinale, dont la plus grande hauteur est quelquefois un vingt-deuxième de la longueur totale du cétacée.
Les deux lobes qui composent la caudale sont échancrés, et leurs extrémités courbées en arrière.
La couleur générale du nésarnack est noirâtre ; quelques bandes transversales, d’une nuance plus foncée, la relèvent souvent sur le dos ; une teinte blanchâtre paroît sur le ventre et quelquefois sur le bas des côtés de ce dauphin.
Ce cétacée a soixante vertèbres, et n’a pas de cœcum.
Sa longueur totale est de plus de trois mètres. La caudale a plus d’un demi-mètre de largeur.
On le prend difficilement, parce qu’il s’approche peu des rivages. Il est cependant des contrées où l’on se nourrit de sa chair, de son lard, et même de ses entrailles.
On a écrit que la femelle mettoit bas pendant l’hiver. Son lait est gras et nourrissant.
Le nésarnack vit dans l’Océan atlantique septentrional.