Page:Lacépède - Histoire naturelle des cétacées (1804).djvu/387

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
307
des dauphins.

LE DAUPHIN NÉSARNACK[1].



Ce cétacée a le corps et la queue très-alongés. Sa plus grande épaisseur est entre les bras et la dorsale : aussi, dans cette partie, son dos présente-t-il une grande convexité. La tête proprement dite est arrondie ; mais le museau, qu’on en distingue très-facilement, est aplati, et un peu semblable à un bec d’oie ou de canard, comme celui du dauphin vulgaire. La mâchoire inférieure avance plus que celle d’en-haut : l’une et l’autre sont garnies de quarante ou quarante-deux dents presque cylindriques, droites et très-émoussées au sommet, même lorsque l’animal est jeune.

L’évent est situé au-dessus de l’œil, mais un peu plus près du bout du museau que l’organe de la vue.

Les pectorales sont placées très-bas, et par conséquent d’une manière très-favorable à la natation du nésarnack, mais petites, et de plus échancrées ; ce qui diminue la surface de cette rame.

  1. Delphinus nesarnack.
    Dauphin nésarnack. Bonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique.
    Muller, Prodrom. Zoolog. Dan. 56.
    Act. Nidro. 4, 3.
    M. Oth. Fabric. Fauna Groenland, p. 49.