les jeunes marsouins viennent au jour vers l’équinoxe d’été.
La portée n’est le plus souvent que d’un petit, qui est déjà parvenu à une grosseur considérable lorsqu’il voit la lumière, puisqu’un embryon tiré du ventre d’une femelle, et mesuré par Klein, avoit près de six décimètres de longueur.
Le marsouin nouveau-né ne cesse d’être auprès de sa mère, pendant tout le temps où il a besoin de téter ; et ce temps est d’une année, dit Otho Fabricius.
Il se nourrit ensuite, comme ses père et mère, de poissons qu’il saisit avec autant d’adresse qu’il les poursuit avec rapidité.
On trouve les marsouins dans la Baltique ; près des côtes du Groenland et du Labrador ; dans le golfe Saint-Laurent, dans presque tout l’Océan atlantique ; dans le grand Océan ; auprès des îles Gallapagos, et du golfe de Panama, où le capitaine Colnett en a vu une quantité innombrable ; non loin des rivages occidentaux du Mexique et de la Californie : ils appartiennent à presque toutes les mers. Les anciens les ont vus dans la mer Noire ; mais on croiroit qu’ils les ont très-peu observés dans la Méditerranée. Ces cétacées paroissent plus fréquemment en hiver qu’en été dans certains parages ; et dans d’autres, au contraire, ils se montrent pendant l’été plus que pendant l’hiver.
Leurs courses ni leurs jeux ne sont pas toujours paisibles. Plusieurs des tyrans de l’océan sont assez forts