Le canal hépatique aboutit au dernier estomac ; et c’est dans cette même cavité que se rend le canal pancréatique.
On compte jusqu’à sept rates inégales en volume, dont la plus grande a la grosseur d’une châtaigne, et la plus petite, celle d’un pois.
Le cerveau est très-grand à proportion du volume total de l’animal ; et si l’on excepte les singes et quelques autres quadrumanes, il ressemble à celui de l’homme, plus que le cerveau d’aucun quadrupède, notamment par sa largeur, sa convexité, le nombre de ses circonvolutions, leur profondeur, et sa saillie au-dessus du cervelet.
Les vertèbres du cou sont au nombre de sept, et les dorsales de treize. Mais le nombre des vertèbres lombaires, sacrées et coccygiennes, paroît varier : ordinairement cependant il est de quarante-cinq ou quarante-six ; ces trois sortes de vertèbres occupent alors trente-sept cinquantièmes de la longueur totale de la colonne vertébrale ; et les vertèbres du cou n’en occupent pas deux.
Au reste, les apophyses transversales des vertèbres lombaires sont très-grandes ; ce qui sert à expliquer la force que le marsouin a dans sa queue.
Ce cétacée a de chaque côté treize côtes, dont six seulement aboutissent au sternum, qui est un peu recourbé et comme divisé en deux branches.
Mais considérons de nouveau l’ensemble du marsouin.