accordent la gloire à l’homme, donnent seules de l’éclat aux autres ouvrages de la Nature.
L’ensemble formé par le corps et la queue du marsouin représente un cône très-alongé. Ce cône n’est cependant pas assez régulier pour que le dos ne soit pas large et légèrement aplati. Vers les deux tiers de la longueur du dos, s’élève une nageoire assez peu échancrée par-derrière, et assez peu courbée dans le haut, pour paroître de loin former un triangle rectangle. La tête un peu renflée au-dessus des yeux ressemble d’ailleurs à un cône très-court, à sommet obtus, et dont la base seroit opposée à celle du cône alongé que forment le corps et la queue.
Les deux mâchoires, presque aussi avancées l’une que l’autre, sont dénuées de lèvres proprement dites, et garnies chacune de dents petites, un peu aplaties, tranchantes, et dont le nombre varie depuis quarante jusqu’à cinquante.
La langue, presque semblable à celle du dauphin vulgaire, est molle, large, plate, et comme dentelée sur ses bords.
La pyramide du larynx est formée par l’épiglotte et par les cartilages arythénoïdes, qui sont joints ensemble de manière qu’il ne reste qu’une petite ouverture située vers le haut.
De très-habiles anatomistes ont conclu de cette conformation, que le marsouin ne pouvoit faire entendre qu’une sorte de frémissement ou de bruissement sourd.