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des dauphins.

tous les cétacées, d’un très-grand nombre de petites glandes de diverse figure, que Rondelet a comparées aux grains de raisin qui composent une grappe.

La chair est dure, et le plus souvent exhale une odeur désagréable et forte. La graisse qui la recouvre contribue à donner de la mollesse à la peau, qui cependant est épaisse, mais dont la surface est luisante et très-unie.

La pectorale de chaque côté est ovale, placée très-bas, et séparée de l’œil par un espace à peu près égal à celui qui est entre l’organe de la vue et le bout du museau.

Les os de cette nageoire, ou, pour mieux dire, de ce bras, s’articulent avec une omoplate dont le bord spinal est arrondi et fort grand. L’épine ou éminence longitudinale de cet os de l’épaule est continuée, au-dessus de l’angle huméral, par une lame saillante, qui semble tenir lieu d’acromion.

Le muscle releveur de cette omoplate s’attache à l’apophyse transverse de la première vertèbre, et s’épanouit par son tendon sur toute la surface extérieure de cette même omoplate. Celui qui répond au grand dentelé ou scapulo-costien des quadrupèdes, et dont l’action tend à mouvoir ou à maintenir l’épaule, n’est pas fixé par des digitations aux vertèbres du cou, comme dans les animaux qui se servent de leurs bras pour marcher.

Le dauphin manque, de même que les carnivores et