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des dauphins.

Les apophyses supérieures des vertèbres dorsales sont d’autant plus hautes, qu’elles sont plus éloignées du cou ; et celles des vertèbres lombaires, sacrées et caudales, sont, au contraire, d’autant plus basses, qu’on les trouve plus près de l’extrémité de la queue, dont les trois dernières vertèbres sont entièrement dénuées de ces apophyses supérieures : mais les apophyses des vertèbres qui représentent les lombaires, sont les plus élevées, parce qu’elles servent de point d’appui à d’énormes muscles qui s’y attachent, et qui donnent le mouvement à la queue.

Remarquons encore que les douze vertèbres caudales qui précèdent les trois dernières, ont non seulement des apophyses supérieures, mais des apophyses inférieures, auxquelles s’attachent plusieurs des muscles qui meuvent la nageoire de la queue, et lesquelles ajoutent par conséquent à la force et à la rapidité des mouvemens de cette rame puissante.

Les vertèbres dorsales soutiennent les côtes, dont le nombre est égal de chaque côté à celui de ces vertèbres, et par conséquent de treize.

Le sternum, auquel aboutissent les côtes sterno-vertébrales, improprement appelées vraies côtes, est composé de plusieurs pièces articulées ensemble, et se réunit avec les extrémités des côtes par le moyen de petits os particuliers, très-bien observés par le professeur Bonnaterre.

À une distance assez grande du sternum, et de chaque