exposés à des rayons lumineux très-nombreux ou très-vifs[1].
Le canal auditif, cartilagineux, tortueux et mince, se termine à l’extérieur par un orifice des plus étroits.
Le rocher, suspendu par des ligamens, comme dans les autres cétacées, au-dessous d’une voûte formée en grande partie par une extension de l’os occipital, contient un tympan dont la forme est celle d’un entonnoir alongé ; un marteau dénué de manche, mais garni d’une apophyse antérieure, longue et arquée ; un étrier qui, au lieu de deux branches, présente un cône solide, comprimé et percé d’un très-petit trou ; un labyrinthe situé au-dessus de la caisse du tympan ; une lame contournée en spirale pour former le limaçon, et qu’une fente très-étroite et garnie d’une membrane sépare, dans toute sa longueur, en deux parties dont la plus voisine de l’axe est trois fois plus large que l’autre ; un petit canal, dont la coupe est ronde, dont les parois sont très-minces, qui suit la courbure spirale de la lame osseuse attachée à l’axe du limaçon, qui augmente de diamètre à mesure que celui des lames diminue, et auquel on trouve un canal analogue dans les ruminans[2] ; et enfin, l’origine de deux larges conduits, nommés improprement aqueducs, et qui, de même que des canaux semblables que l’on voit dans tous les
- ↑ Consultez ce que nous avons écrit au sujet de la vue de la baleine franche dans l’article de ce cétacée.
- ↑ Leçons d’anatomie comparée du citoyen Cuvier, tome II, p. 476.