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des physales.

la nuque n’est marquée que par un enfoncement presque insensible. C’est vers la fin de ce long cylindre que l’on voit une bosse, dont la hauteur est ordinairement d’un demi-mètre, lorsque sa base, qui est très-prolongée à proportion de sa grosseur, est longue d’un mètre et un tiers.

La queue, qui commence au-delà de cette bosse, est grosse, conique, mais très-courte à proportion de la grandeur du physale ; ce qui donne à cet animal une rame et un gouvernail beaucoup moins étendus que ceux de plusieurs autres cétacées, et par conséquent doit, tout égal d’ailleurs, rendre sa natation moins rapide et moins facile.

Cependant la caudale a très-souvent plus de quatre mètres de largeur, depuis l’extrémité d’un lobe jusqu’à l’extrémité de l’autre. Chacun de ces lobes est échancré de manière que la caudale paroît en présenter quatre.

La base de chaque pectorale est très-près de l’œil, presque à la même hauteur que cet organe et par conséquent plus haut que l’ouverture de la bouche. Cette nageoire latérale est d’ailleurs ovale, et si peu étendue, que très-fréquemment elle n’a guère plus d’un mètre de longueur.

Le ventre est un peu arrondi.

La verge du mâle a près de deux mètres de longueur, et un demi-mètre de circonférence à sa base.

L’anus n’est pas éloigné de cette base ; mais comme la queue est très-courte, il se trouve près de la caudale.