mètre d’épaisseur. Cette couche graisseuse recouvroit un cartilage que l’on auroit pris pour un tissu de tendons fortement attachés les uns aux autres. Au-dessous de cette calotte vaste et cartilagineuse, étoit une grande cavité pleine d’adipocire[1]. Une membrane cartilagineuse, comme la calotte, divisoit cette cavité en deux portions situées l’une au-dessus de l’autre. La portion supérieure, nommée par le marin hollandois klatpmutz, étoit séparée en plusieurs compartimens par des cloisons verticales, visqueuses, et un peu transparentes. Elle fournit trois cent cinquante kilogrammes d’une substance huileuse, fluide, très-fine, très-claire et très-blanche. Cette substance, à laquelle nous donnons, avec notre collègue Fourcroy, le nom d’adipocire, se coaguloit et formoit de petites masses rondes, dès qu’on la versoit dans de l’eau froide.
La portion inférieure de la grande cavité avoit deux mètres et demi de profondeur. Les compartimens dans lesquels elle étoit divisée, lui donnoient l’apparence d’une immense ruche garnie de ses rayons et ouverte. Ils étoient formés par des cloisons plus épaisses que celles des compartimens supérieurs ; et la substance de ces cloisons parut à l’observateur hollandois, analogue à celle qui compose la coque des œufs d’oiseau.
Les compartimens de la portion inférieure contenoient un adipocire d’une qualité inférieure à celui de