et de physeter en latin ; et nous avons cru devoir distinguer le genre particulier qu’elle forme, par la dénomination de physalus, dont on s’est déjà servi pour désigner la force avec laquelle tous les cétacées qu’on a nommés cachalots font jaillir l’eau par leurs évents, et qu’on n’avoit pas encore adoptée pour un genre ni même pour une espèce particulière de ces cétacées énormes et armés de dents.
De tous les grands animaux, le physale cylindrique est celui dont les formes ont le plus de cette régularité que la géométrie imprime aux productions de l’art, et qui, vu de loin, ressemble peut-être le moins à un être animé. La forme cylindrique qu’il présente dans la plus grande partie de sa longueur, le feroit prendre pour un immense tronc d’arbre, si on connoissoit un arbre assez gros pour lui être comparé, ou pour une de ces tours antiques que des commotions violentes ont précipitées dans la mer dont elles bordoient le rivage, si on ne le voyoit pas flotter sur la surface de l’océan.
Sa tête sur-tout ressemble d’autant plus à un cylindre colossal, que la mâchoire inférieure disparoît, pour ainsi dire, au milieu de celle d’en-haut, qui l’encadre exactement, et que le museau, qui paroît comme tronqué, se termine par une surface énorme, verticale, presque plane et presque circulaire.
Que l’on se suppose placé au-devant de ce disque gigantesque, et l’on verra que la hauteur de cette sur-