cerveaux conservés au milieu de l’alcool, et dans plusieurs autres organes plus ou moins décomposés. Il n’hésite pas à déclarer que le blanc dont nous étudions les propriétés, est un des produits les plus constans et les plus ordinaires des composés animaux altérés.
Observons cependant que cette substance blanche et remarquable, que les animaux terrestres ne produisent que lorsque leurs organes ou leurs fluides sont viciés, est le résultat habituel de l’organisation ordinaire des animaux marins, le signe de leur force constante, et la preuve de leur santé accoutumée, plutôt que la marque d’un dérangement accidentel, ou d’une altération passagère.
Observons encore, en rappelant et en réunissant dans notre pensée toutes les propriétés que l’analyse a fait découvrir dans le blanc du cachalot, que cette matière participe aux qualités des substances animales et à celles des substances végétales. C’est un exemple de plus de ces liens secrets qui unissent tous les corps organisés, et qui n’ont jamais échappé aux esprits attentifs.
Combien de raisons n’avons-nous pas, par conséquent, pour rejeter les dénominations si erronées de blanc de baleine, de substance médullaire de cétacée, de substance cervicale, de sperma ceti (sperme de cétacée), etc. et d’adopter pour le blanc le nom d’adipocire, proposé par Fourcroy[1], et qui montre que ce blanc, différent
- ↑ Système des connaissances chimiques, tome X, page 302, édit. in-8o.