est très-distincte par sa place, et très-différente par sa nature, de la substance médullaire. Le blanc que l’on retire de la portion supérieure de la grande cavité, est très-souvent moins pur que celui de la portion inférieure ; mais on amène l’un, et l’autre à un très-haut degré de pureté, en le séparant, à l’aide de la presse, d’une certaine quantité d’huile qui l’altère, et en le soumettant à plusieurs fusions, cristallisations et pressions successives. Il est alors cristallisé en lames blanches, brillantes et argentines. Il a une odeur particulière et fade, très-facile à distinguer de celle que donne la rancidité. Lorsqu’on l’écrase, il se change en une poussière blanche, encore lamelleuse et brillante, mais onctueuse et grasse. On le fond à une température plus basse que la cire, mais à une température plus élevée que la graisse ordinaire. Mis en contact avec un corps incandescent, il s’enflamme, brûle sans pétillement, répand une flamme vive et claire, et peut être employé avec d’autant plus d’avantage à faire des bougies, que lorsqu’il est en fusion, il ne tache pas les étoffes sur lesquelles il tombe, mais s’en sépare par le frottement, sous la forme d’une poussière.
Un canal, que l’on a nommé très-improprement veine spermatique, communique avec la cavité qui contient le blanc du cachalot. Très-gros du côté de cette cavité, il s’en éloigne avec la moelle épinière, et se divise en un très-grand nombre de petits vaisseaux, qui, s’étendant jusqu’aux extrémités du cétacée, distribuent