La mâchoire inférieure du cétacée que nous décrivons, au lieu de se terminer en pointe, comme celle de la jubarte, forme une portion de cercle quelquefois foiblement festonnée ; celle d’en-haut, moins longue et beaucoup moins large, s’emboîte dans celle d’en-bas.
La langue est molle, spongieuse, et recouverte d’une peau mince. La base de cet organe présente de chaque côté un muscle rouge et arrondi, qui rétrécit l’entrée du gosier, au point que des poissons un peu gros ne pourroient pas y passer. Mais si cet orifice est très-étroit, la capacité de la bouche est immense : elle s’ouvre à un tel degré, dans plusieurs individus de l’espèce du rorqual, que quatorze hommes peuvent se tenir debout dans son intérieur, et que, suivant Sibbald, on a vu une chaloupe et son équipage entrer dans la gueule ouverte d’un rorqual échoué sur le rivage de l’Océan.
On pourra avoir une idée très-juste de la forme et de la grandeur de cette bouche énorme, en jetant les
Distance du bout du museau à l’œil, quatre mètres un tiers ou à peu près.
Longueur des nageoires pectorales, trois mètres un tiers.
Plus grande largeur de ces nageoires, cinq sixièmes de mètre.
Distance de la base de la pectorale à l’angle formé par la réunion des deux mâchoires, un peu plus de deux mètres.
Longueur de la nageoire du dos, un mètre.
Hauteur de cette nageoire, deux tiers de mètre.
Distance qui sépare les deux pointes de la caudale, un peu plus de six mètres.
Longueur du balénas, un mètre deux tiers.
Distance de l’insertion du balénas à l’anus, un mètre deux tiers.