l’a vue dans plusieurs autres mers de l’un et de l’autre hémisphère. Il paroît qu’elle passe l’hiver en pleine mer, et qu’elle ne s’approche des côtes, et n’entre dans les anses, que pendant l’été ou pendant l’automne.
Elle a ordinairement dix-sept ou dix-huit mètres de longueur. Dans un jeune individu de cette espèce, décrit par Sibbald, et qui étoit long de quinze mètres et un tiers, la circonférence auprès des bras étoit de sept mètres ; la largeur de la mâchoire inférieure, vers le milieu de sa longueur, d’un mètre et demi ; la longueur de l’ouverture de la gueule, de trois mètres et deux tiers ; la longueur de la langue, de deux mètres ou environ ; la distance du bout du museau aux orifices des évents, de plus de deux mètres ; la longueur des pectorales, d’un mètre et deux tiers ; la largeur de ces nageoires, d’un demi-mètre ; la distance de la nageoire du dos à la caudale, de près de trois mètres ; la largeur de la caudale, de plus de trois mètres ; la distance de l’anus à l’extrémité de cette nageoire de la queue, de près de cinq mètres ; et la longueur du balénas, de deux tiers de mètre.
Le corps, très-épais vers les nageoires pectorales, se rétrécit ensuite, et prend la forme d’un cône très-alongé, continué par la queue, dont la largeur, à son extrémité, n’est, dans plusieurs individus, que d’un demi-mètre.
Les orifices des deux évents sont rapprochés l’un de l’autre, au point de paroître ne former qu’une seule