dans l’Océan atlantique septentrional. Il s’avance même vers la ligne, dans cet Océan atlantique, au moins jusque près du trentième degré, puisque le gibbar est peut-être ce physétère des anciens, dont Pline parle dans le chapitre 6 de son neuvième livre, et dont il dit qu’il pénètre dans la Méditerranée, et puisque Martens l’a réellement vu dans le détroit de Gibraltar en 1673. L’auteur de l’Histoire des pêches des Hollandois dit aussi que le gibbar entre dans la mer Méditerranée. Mais il paroît que dans le grand Océan, moins effrayé par les navigateurs et moins tourmenté par les pêcheurs, il vogue jusque dans la zone torride. On peut croire, en effet, qu’on doit rapporter au gibbar la baleine finback ou à nageoire sur le dos, que le capitaine Colnett a vue non seulement auprès des côtes de Californie, mais encore auprès du golfe de Panama, et par conséquent de
Balæna physalus. Linné, édition de Gmelin.
Baleine gibbar. Bonnaterre, planches de L’Encyclopédie méthodique.
id. Édition de Bloch, publiée par R. R. Castel.
Balæna fistulâ duplici in medio anteriore capite, dorso extremo pinnâ adiposâ. Faun. Suecic.50.
Balæna, fislulâ in medio capite, tubero pinniformi in extremo dorso. Artedi, gen. 77, syn. 107.
Balaena edentula, corpore strictiore, dorso pinnato. Raj. p. 9.
Vraie baleine, gibbar. Rondelet, Histoire des poissons, première partie, livre 16, chapitre 8, édition de Lyon, 1558.
Balæna tripinnis, ventre lævi. Brisson, Regn. anim. p. 352, n. 5.
Klein, Miss. pisc. 2, p. 13.
Sibb. Scot. an. p. 23.
Oth. Fabric. Faun. Groenland, p. 35.