fait que la tête du cétacée, laquelle se trouve du côté de la poupe, s’enfonce un peu dans l’eau. On la relève, et un funin serre assez fortement une mâchoire contre une autre, pour que les dépeceurs puissent marcher sur la mâchoire inférieure sans courir le danger de tomber dans la mer, entraînés par le mouvement de cette mâchoire d’en-bas. Deux dépeceurs se placent sur la tête et sur le cou de la baleine ; deux harponneurs se mettent sur son dos ; et des aides, distribués dans deux chaloupes, dont l’une est à l’avant et l’autre à l’arrière de l’animal, éloignent du cadavre les oiseaux d’eau, qui se précipiteroient hardiment et en grand nombre sur la chair et sur le lard du cétacée. Cette occupation a fait donner à ces aides le nom de cormorans. Leur fonction est aussi de fournir aux travailleurs les instrumens dont ces derniers peuvent avoir besoin. Les principaux de ces instrumens consistent dans des couteaux de bon acier, nommés tranchans, dont la longueur est de deux tiers de mètre, et dont le manche a deux mètres de long ; dans d’autres couteaux, dans des mains de fer, dans des crochets, etc.
Le dépécement commence derrière la tête, très-près de l’œil. La pièce de lard qu’on enlève, et que l’on nomme pièce de revirement, a deux tiers de mètre de largeur ; on la lève dans toute la longueur de la baleine. On donne communément un demi-mètre de large aux autres bandes, qu’on coupe ensuite, et qu’on lève toujours de la tête à la queue, dans toute l’épaisseur de ce