Résurrection. Nous possédons une sorte de résumé assez développé rédigé par une main inconnue, qui donne une idée de son contenu, et quelques citations littérales[1].
Avec les Quaestiones Veteris et Novi Testamenti, nous mettons le pied sur un terrain plus solide. L’excellente édition d’Alex. Souter ne nous laisse rien ignorer des formes diverses où ces Questions se présentent dans la tradition manuscrite[2]. L’ouvrage est aisé à localiser dans le temps : c’est entre 370 et 374 qu’il en faut placer la première rédaction[3] ; et il n’est pas douteux qu’il n’ait été, au moins partiellement, rédigé à Rome même. Nous ne savons qui en est l’auteur. C’était un esprit original, péremptoire, assez caustique, rompu aux méthodes du Droit, bon connaisseur des milieux juifs, et qui avait les yeux bien ouverts sur son époque. De fortes raisons inclinent à l’identifier avec l’exégète des Épîtres de saint Paul que, depuis le xvie siècle, on désigne sous le nom d’Ambrosiaster (= pseudo-Ambroise). Mais qui était l’Ambrosiaster lui-même ? Voilà un point qui n’est pas encore fixé, et ne le sera peut-être jamais.
Ne retenons de ces Quaestiones (fort diverses d’allure et de ton) que les traces probables ou certaines des polémiques de l’époque, en laissant de côté les débats qui ne vont qu’à éclaircir certains aspects obscurs de l’Écriture sainte et de la doctrine.
En certains cas, l’auteur entreprend, non pas les païens,