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est la malédiction de l’Angleterre, une malédiction si grande, qu’elle laisse bien loin derrière elle tous les autres maux dont nous souffrons. Nous ne pouvons trop souvent placer devant nous la terrible vérité dans son entière nudité. Étudier les statistiques de l’ivrognerie, ou, si nous préférons nous en rapporter à nos propres yeux, entrer, de bonne heure, le matin, dans un palais à genièvre (gin-palace) de Londres, est la meilleure leçon pratique que nous puissions nous procurer sur-le-champ pour nous prouver la nécessité et la difficulté d’une réforme sociale. »

XIII

Chez nous, grâce à Dieu, le mal n’en est pas encore arrivé à ce point. Cependant,