Page:Labourieu, Chevalier - Physiologie de l'ivrogne, 1862.pdf/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 25 —

givre. Ils n’ont jamais vu les plaines d’épis étendues comme des camps de drap d’or sous les rayons du soleil levant. Pour eux, pas d’affection, pas d’amour. Ils ne connaissent pas les caresses des femmes, les joies des enfants, les confidences des amis. Ils ne peuvent rien produire, rien admirer, rien rêver ceux qui déposent leur âme au fond d’un verre d’eau-de-vie !

XI

Ses victimes, cette peste, elle les choisit principalement parmi les travailleurs de nos grandes villes manufacturières.

« D’abord, comme disait ce commerçant de Dantzick à Brillat-Savarin, ils ne prennent