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vous ; il n’est que temps ! Chaque jour, le suicide heurte au cerveau de cet homme.

Il s’est encore écoulé cinq ans. De nos deux personnages, l’un a succombé, soit en se donnant la mort, soit en passant à travers la dipsomanie, l’épilepsie, la paralysie et les affres d’une agonie d’autant plus infernale que, non-seulement il est en proie à des tortures corporelles et morales inexprimables, mais qu’il sait être son propre bourreau. Jusqu’au dernier moment, il mendiera encore une goutte du poison qui l’a tué. Donnez-la-lui. C’est le seul remède qui puisse alléger ses souffrances.

VII

Et l’autre, son compagnon de misère ici-bas ? L’autre ? Entendez ces hurlements, ces