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Un proverbe vulgaire (ici cruellement vrai), nous dit : « Qui a bu, boira… » À la longue, il n’est plus même besoin de l’appât de la jouissance. Après qu’elle est tarie et que la douleur prend sa place, l’inexorable habitude verse toujours à la même coupe ; elle ne prend plus alors la peine de se dissimuler ; nous la reconnaissons trop tard, hideuse, invincible, et elle nous dit froidement : « Tu as bu le miel d’abord, maintenant tu boiras le fiel et jusqu’à la dernière goutte[1]. »
II
Voyez les ivrognes en général. Il arrive un moment où, quelque robustes qu’ils soient,
- ↑ Michelet, du Prêtre, de la Femme, de la Famille, 2e partie, chapitre iv.