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un grand enseignement ; j’ai voulu vous signaler les mérites de cette constitution et les défauts des nôtres. En agissant ainsi, je ne crois pas avoir été mauvais patriote, et l’attention avec laquelle vous m’avez toujours écouté m’a confirmé dans cette conviction. Ce que je veux, c’est faire de la France le modèle des nations, en politique comme dans le reste. Nous avons été souvent les premiers par les armes, les lettres, les arts ; pourquoi ne serions-nous pas les premiers par la liberté ?