de la mort par la jeune fille du chef indien Powhattan, la belle Pocahontas, — la princesse Pocahontas, fille du roi Powhattan, suivant le capitaine. — Le charmant récit d’Atala n’est que l’histoire de Pocahontas et de Smith, avec cette différence que la pitié et non l’amour guidait la jeune Indienne, qui plus tard, adoptant la foi des étrangers, épousa un des émigrants, M. Rolfe, et le suivit en Angleterre où elle mourut.
La colonie, attaquée par les Indiens, épuisée par la vie commune, et composée de gens venus pour chercher de l’or et incapables de remuer la terre, fut bientôt décimée par la faim, la misère et le désespoir. Ce fut Smith qui, par son courage, en sauva les débris ; il en fut le chef et le véritable fondateur. Le premier aussi il reconnut avec une habileté et un courage admirables la baie de la Chesapake, centre de la colonisation future. Abandonné par le conseil colonial et la compagnie, son courage ne lui fit pas défaut. Il revint à Londres pour essayer de deux expéditions dans la Nouvelle-Angleterre ; et enfin, brisé de fatigues, il consacra le reste de ses forces à écrire l’histoire de cette province de Virginie dont il a mérité d’être surnommé le père.
De nouvelles expéditions faites par la compagnie sous les ordres de lord Delaware, relevèrent un peu la colonie ; mais elle dut son salut et sa puissance à une cause qui montre assez