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Tel est l’exposé fidèle de ce qui s’est passé pendant les journées des 19 et 20 mars, et qui présente à l’histoire le singulier résultat du plus funeste événement sans le moindre désordre, du plus rare dévouement sans le moindre effet, du plus grand attentat sans une seule victime.

N. B. Les deux estampes que l’on a joint à ce récit représentent avec exactitude le départ du Roi et l’arrivée de Bonaparte, deux scènes bien différentes et d’un contraste frappant ; l’une, tranquille, noble, touchante, et offrant l’image des adieux d’un père ; l’autre, tumultueuse, hardie, sauvage, tel que devait être le retour d’un conquérant.