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Martin.
Oui… mais il n’y avait rien dedans.
Loïsa.
Eh bien, alors, qu’est-ce que vous nous chantez ! Nous restons, nous irons voir demain matin la chute de l’Aar.
Agénor.
C’est superbe ! mais c’est épouvantable… Si j’étais poète, je me permettrais de dire que c’est une sublime horreur !
Hernandez.
La Bonne l’a déjà dit.
Agénor.
Ah !… je ne le savais pas… Il y a là un petit pont qui tremble au-dessus du gouffre… J’ai eu le vertige… et sans Ferdinand qui m’a retenu…
Hernandez.
Ah ! il vous a retenu ?
Martin.
Moi ? Pas du tout.
Agénor.
Tu m’as dit : "Prends garde ! "
Martin.
Non, je ne t’ai pas dit : "Prends garde ! " Je t’ai dit : "Fais attention…" Il ne faut pas exagérer !…
La Bonne, entrant de gauche.
Les chambres sont prêtes.
Martin.
Ah ! c’est très bien ! Rentrons chacun chez nous… Je suis fatigué…
Hernandez, bas, en lui posant la main sur l’épaule.
Reste !