Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/80

Cette page n’a pas encore été corrigée


Scène XIII

Muserolle ; puis Dupaillon ; puis Le Marquis
Muserolle, seul.

Certainement je ne suis pas un lâcheur, mais, dame ! quand on retrouve sa femme mariée à un autre… Quel toupet !… et quelles épaules ! (Souriant.) Elle est devenue superbe !… Elle est rondelette… Ce n’est pas à moi qu’elle aurait fait le plaisir d’être rondelette ! Elle me condamnait à un maigre perpétuel.

Dupaillon, entrant mystérieusement et allant vivement à Muserolle.

C’est vous que je cherche, monsieur.

Muserolle.

Moi ?

Dupaillon.

J’ai eu l’imprudence de glisser un billet dans ma canne…

Muserolle.

Ah ! ah !… c’est vous ?

Dupaillon.

J’aime la marquise.

Muserolle.

Hein !… La marquise ? et vous venez me dire ça, à moi !

Dupaillon.

Qu’est-ce que ça vous fait ?

Muserolle.

Comment, Ce que ça me fait !