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Duplan.

Tu vas en finir, je pense, avec tes hésitations ?…

Maurice.

Oui, mon père…

Tous.

Ah !…

Maurice, bas à Berthe.

Quoi que je dise, ne vous étonnez de rien… ayez confiance ! (Haut.) Vous avez raison, mon père… mes hésitations n’ont que trop duré… et je prie ces dames de me les pardonner… Mais mon excuse est dans la grâce et dans la beauté de ces deux demoiselles…

Edgard, à part.

C’est vrai ! moi-même je ne suis pas encore fixé.

Maurice.

Il faut cependant se décider… (Il regarde un moment Berthe et Lucie puis s’approche de Madame Pérugin.) Madame Pérugin, voulez-vous me faire l’honneur de m’accorder la main de mademoiselle votre fille ?

M. et Madame Carbonel, bondissant.
Comment ! Lucie ? Berthe, bas à sa mère.

Ayez donc confiance !

Duplan, à part.

Voilà une affaire terminée !

Il remonte.

Lucie, pleurant, et à sa mère.

Ah ! je n’ai pas de chance !

Maurice.

Plaît-il ?…