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Duplan.

Enfin, je t’ai excusé !… Seulement j’ai été obligé de redoubler d’amabilité pour faire oublier ton impolitesse… Du reste, ils ont été charmants pour moi… le père a cherché à causer roses…. mais c’est un âne.

Maurice.

Hein ?…

Duplan, se reprenant.

Un profane ! il n’y entend rien ! Ils m’ont retenu à dîner… un dîner excellent !… puis à coucher…

Maurice.

Bah !… vous y avez couché ?…

Duplan.

Dans la chambre bleue… la plus belle de la maison… et un lit !… ils vous ont des lits qui sont d’un moelleux !… tu verras ça…. je ne me suis réveillé qu’à neuf heures… pour déjeuner…

Maurice.

Vous y avez aussi déjeuné ?… Vous allez bien, papa !

Duplan.

Il fallait bien te faire excuser !… (Regardant son pot de fleurs.) À propos, si tu as envie de fumer un cigare, ne te gêne pas…

Maurice.

Merci… j’ai jeté le mien avant d’entrer.

Duplan.

Il ne fallait pas le jeter… une autre fois, je te prie de ne pas le jeter… Le soir, nous avons fait un whist… et, quand la jeune fille est montée dans sa chambre, nous avons causé du contrat.