Oui… tu as arrosé ton gosier.
Oh ! si on peut dire…
Bon ! voilà les pucerons qui mangent mes roses… Pour les tuer, il n’y a rien comme la fumée de tabac… (Au jardinier.) Dis donc… tu peux fumer ta pipe, ça ne me gêne pas.
Oh ! pas devant Monsieur !
Si !… moi, je ne suis pas fier… va ! va !
Alors, puisque Monsieur le permet… Ah ! bon ! je n’ai plus de tabac ! Si Monsieur veut prendre l’arrosoir… je vais aller en acheter…
C’est ça !… et moi, je ferai ton ouvrage !… Garde tes arrosoirs… tu achèteras du tabac plus tard… À midi, je suis obligé d’aller à la mairie pour l’élection du conseil municipal… c’est un devoir !… qu’à mon retour tout soit mouillé à fond.
Soyez tranquille…. je vais vider le bassin… (En sortant avec les deux arrosoirs.) Ah ! voilà M. Maurice… (Le saluant.) Monsieur Maurice…
Il disparaît.