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n’eurent d’autre peine que de les cueillir sur la pelouse comme un bouquet de violettes.

Madame Carbonel.

C’est palpitant !

Carbonel.

Il raconte comme Alexandre Dumas !

Maurice.

Et voilà comment M. Jules Priès est devenu le meilleur de mes amis… et le second père de mes oreilles…

Jules.

Tu es fou de raconter cela en plein bal…

Berthe.

J’en suis encore tout émue…

On entend l’orchestre.

Madame Carbonel.

Ah ! l’orchestre !…

Maurice, à Berthe.

Mademoiselle, je ne vois qu’une contredanse pour vous faire oublier les terreurs que mon récit vous a causées…

Madame Carbonel, bas à son mari.

Il l’invite !

Berthe.

Volontiers, monsieur… (Allant à sa mère.) Tiens, maman… garde mon éventail…

Maurice, bas à Duplan.

Ravissante ! ravissante !

Duplan, bas.

Alors… je puis aller ?