Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/386

Cette page n’a pas encore été corrigée
Carbonel.

Adieu, chère belle.

Salutations, M. et madame Césénas, Berthe, Lucie, Pérugin et Edgard sortent par le fond.


Scène IX

Carbonel, Madame Carbonel, Madame Pérugin ; puis Le Chasseur
Carbonel.

Est-elle heureuse, cette madame Césénas ! en voilà une qui a eu de la chance.

Madame Pérugin.

Pourquoi ?

Carbonel.

Quand je pense que son père… le père Durand, venait tous les matins avec ses échantillons m’offrir ses rhums et ses eaux-de-vie.

Madame Pérugin.

Ah ! il faisait la commission ?

Carbonel.

Parfaitement, et à pied ! Il était sur le point de marier sa fille à un commissaire-priseur… lorsque M. Césénas parut avec son million, il en devint épris et, ma foi !… hein ! quel rêve !

Madame Carbonel.

Quoi ?

Carbonel.

Un million !