Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/360

Cette page n’a pas encore été corrigée
Berthe, Duplan Père
Berthe.

Qui est-ce qui peut venir si tôt ?…

Duplan au fond, à la cantonade.

On ne m’annonce pas, moi… je suis un ami… sans cérémonie…

Berthe.

Tiens, c’est M. Duplan.

Duplan.

Moi-même… J’arrive de Courbevoie. (Posant sur le coffre à bois un petit panier qu’il tient à la main.) Permettez que je dépose ceci, c’est fragile.

Berthe.

Ah bien, vous avez joliment fait peur à papa et à maman… ils ont cru que c’était quelqu’un.

Duplan.

Vraiment ! Et où sont-ils, ces chers amis ?

Berthe.

Quand papa a entendu sonner… il est allé mettre son habit noir.

Duplan.

Comment ! Carbonel fait des façons pour moi ?

Berthe.

Ce n’est pas pour vous, ah bien, oui ! Mais c’est aujourd’hui mercredi et maintenant, tous les mercredis, papa mettra son habit noir.