Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/255

Cette page n’a pas encore été corrigée
Madame Champbaudet.

Moi, monsieur ?

Tacarel, à part.

Ah ! bon.

Garambois.

Oui, madame, tous les jours, à une heure précise, quand je descends l’escalier pour me rendre à mon télégraphe électrique… j’entends votre instrument criard.

Madame Champbaudet.

Eh ! monsieur, c’est le marchand de robinets qui passe dans la rue.

Tacarel, vivement.

C’est le marchand de robinets.

Garambois.

Vous croyez ?… J’aurais pourtant juré…

Tacarel.

Vous savez, le bruit monte !

Garambois.

N’en parlons plus.

Madame Champbaudet.

Pardon, de mon côté, j’ai aussi une requête à vous adresser.

Garambois.

À moi ?

Madame Champbaudet.

Pourriez-vous prier Madame, quand elle joue du piano, de varier un peu ses airs ?

Tacarel, à part, inquiet.

Aïe ! aïe !

Garambois.

Comment ?