Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée
Vatinelle, criant.

Creil ! Creil ! Dix minutes d’arrêt !… Pardon c’est un souvenir.

Desbrazures.

Mais je n’étais pas rassuré.

Courtin, à part.

Il n’est pas dans les chemins de fer.

Desbrazures, regardant l’ameublement.

Vous avez au moins quatre mille francs de loyer.

Vatinelle.

Cinq mille.

Desbrazures, à part.

Cinq mille ! Je suis fâché d’avoir apporté ma demi-bouteille.

Vatinelle, à part.

Qu’est-ce qu’il a donc à fourrager dans sa poche ?

Desbrazures, à Courtin.

Pourriez-vous mettre à ma disposition une plume et de l’encre ? J’ai quelques notes à jeter… pour une affaire urgente. (À Vatinelle.) L’affaire Letourneur.

Vatinelle.

Affaire immense.

Amélie.

Si vous voulez passer dans le cabinet de mon mari.

Courtin, vivement.

Non ! dans le mien… dans le mien ! Cher monsieur Desbrazures, vous y serez comme chez vous.