Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/59

Cette page n’a pas encore été corrigée

Gredane, à part, examinant le billet avant de la mettre dans son portefeuille.

Oui… il est bon…

Gladiator, à Suzanne.

La tête est à l’abri… mais les pieds !… vos petits pieds… sont mouillés. (À Gredane qui s’en va.) Hé ! monsieur !… Psitt !

Gredane, revenant.

Quoi ?

Gladiator.

Combien votre paletot ?…

Gredane, indigné.

Mais il n’est pas à vendre !…

Gladiator.

J’en donne trois mille francs !

Gredane, vivement.

Il est à vous !

Il ôte son paletot et le remet à Gladiator, qui lui donne trois mille francs.

Jean, à part.

Si j’avais su, je lui aurais offert le mien !…

Gredane, à part.

Je me sauve… Il n’aurait qu’à se dédire !

Il disparaît par la gauche, premier plan.

Gladiator, déposant le paletot aux pieds de Suzanne.

Maintenant, madame, en attendant la voiture, veuillez poser vos pieds sur ce tapis.

Suzanne.

Comment ! c’était pour cela ?

Entre Pepitt par le fond à gauche.