Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/451

Cette page n’a pas encore été corrigée
Edgard.

Mon parrain, le moment est venu de faire la demande…

Gaudiband.

Oui, mon ami. (Il l’embrasse ; à part.) En trois mots, je vais le couler. (Haut, en le présentant.) Mon Dieu ! ce n’est pas un aigle…

Edgard.

Mais, parrain…

Gaudiband.

L’extérieur est gracieux, je ne dis pas… mais pas de santé, pas d’estomac… ça ne digère pas.

Julie.

Comment ?

Edgard.

C’est une erreur !

Gatinais.

Pas d’estomac… Ceci change la thèse…

Madame Gatinais, bas à son mari.

M. Gaudiband a promis cent mille francs le jour du contrat.

Gatinais, à part.

Cent mille… ceci rechange la thèse… (Haut.) Approchez, mon jeune ami…

Gaudiband, à part.

Il est coulé !

Gatinais, à Edgard.

L’estomac… est une chose qui va et vient… Ca peut se guérir… Nous causerons du mariage après la session.