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Scène XV

Poteu ; puis Gaudiband
Poteu, se dirigeant vers l’armoire.

Ouvrons l’armoire à la personne qui… (Il pose la main sur la clef et pousse un cri horrible.) Ah ! cré nom d’un chien ! Je me suis brûlé ! Que c’est bête de faire farces comme ça !

Gaudiband, paraissant au haut de l’armoire qu’il a brisée.

J’ai entendu un cri… Tiens !… mon domestique !

Poteu.

Je ne le suis plus ! je vous ai lâché !

Gaudiband.

Comment ! sans me prévenir ?…

Poteu.

Vous trouverez la lettre dans votre pantoufle.

Gaudiband.

Tu me dois huit jours ! (Jetant les yeux sur la porte de la salle à manger qui est restée ouverte.) Mais qu’est-ce que je vois ? on est à table !

On sonne.

Poteu.

Oui, monsieur.

Gaudiband.

Vite, ouvre-moi !