"Impossible de m’absenter, les affaires reprennent… envoyez-moi l’enfant…" Je n’y croyais pas, à l’enfant ! et, quinze jours après, je recevais la bourriche… (se reprenant) le berceau.
Voilà une tuile !
Je conviens que, dans le premier moment, je fus médiocrement flatté… mais, en regardant ce petit être si rose, si frais, et qui me ressemblait… je me pris à l’aimer…
À la bonne heure !
Je le mis en nourrice, je le mis au collège, je le mis chez l’avoué, et maintenant je voudrais le mettre dans votre famille.
Comment ! votre filleul ?
C’est lui qui était dans la bourriche ?
Il ignore encore le secret de sa naissance… Je n’ai pas besoin de vous dire qu’après moi il aura toute ma fortune.
Après tout, ce n’est pas sa faute, à ce garçon… Amène-le toujours, et nous verrons…
Nous viendrons peut-être un peu tard, parce que dans ce moment - il est très occupé.