Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/334

Cette page n’a pas encore été corrigée
Poteu.

Le jardin en est plein… Madame de Blancafort dit que ça lui fait l’effet comme si qu’elle aurait sous ses fenêtres une école de natation.

Edgard.

Chacun cultive son jardin comme il l’entend ! Il convient bien à M. de Blancafort de se plaindre, lui qui a un noisetier qui déborde sur le mur mitoyen d’une façon scandaleuse !

Poteu.

C’est le mot.

Edgard.

Nous lui dirons deux mots, à son noisetier…

Poteu.

Et à ses noisettes.


Scène III

Les Mêmes, Gaudiband
Gaudiband, sortant de la porte de droite, deuxième plan ; à lui-même.

Ces bains de pieds me font un bien incroyable… Ah ! bonjour, Edgard !

Edgard, l’embrassant.

Parrain…

Poteu, à part.

Ca un filleul ? allons donc !…

Gaudiband.

Quoi de nouveau, Poteu ?