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Eusèbe.
Par conséquent, la femme qui m’aimerait ne serait pas malheureuse.
Suzanne.
Ah ! vous avez un talisman pour rendre les femmes heureuses ?
Eusèbe.
Oui… je me coucherais à ses pieds… et je resterais comme ça toute ma vie, sans lui dire un mot.
Suzanne, à part.
Autant prendre un sourd-muet.
Eusèbe.
Par exemple, il faut être franc… je n’ai pas mes soirées.
Suzanne.
Ah ! c’est dommage !
Eusèbe.
Je ne suis libre que le dimanche… et encore tous les quinze jours… à partir de midi.
Suzanne.
Je vous remercie de cette communication.
Eusèbe.
Il n’y a pas de quoi, madame.
Suzanne, regardant son bras.
Oh ! mais voyez donc l’effet de cette eau… Quel éclat ! quelle blancheur !
Eusèbe, lui prenant le bras.
Des roses sur du lait ! Ce bras… tout autre à ma place le couvrirait de baisers… Eh bien, moi pas !… je résiste… je suis un tempérament !