Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/273

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Amélie, à part.

Ah ! mon Dieu ! à l’autre maintenant !

Cravachon, à part.

Le poltron ! d’où sort-il ?

Dervières.

Décidez-vous bien vite… je veux en finir.

Olympe.

Un duel ! mais c’est impossible.

Cravachon, à Olympe.

Le hussard va lui appliquer son affaire.

Dervières, à Amélie.

J’attends votre réponse.

Cravachon, à Amélie en faisant le geste de donner un soufflet.

Comment, vous ne répondez pas…

Amélie.

Si… si… Eh bien ! monsieur, c’est très bien ! (Résolument.) Nous nous battrons ! Cinq minutes, et je suis à vous ! Major, ce jeune homme m’appartient, vous m’en répondez.

Cravachon.

Bravo !

Chœur
Amélie et Dervières
AIR : de la Prova.

Car Pour laver cet outrage,
Car Je reviens à l’instant.
Car Revenez à l’instant.
Craignez tout de ma rage,
Car il me faut du sang !

Cravachon

Comme il ressent l’outrage !