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Olympe

À la rigueur je pourrais me passer
À la riguD’une haute naissance,
Mais je voudrais qu’il sût un peu valser,
À la riguEt qu’il chérît la danse ;
Pourvu qu’il fasse enfin ma volonté,
PourQu’il soit toujours d’humeur joyeuse,
Et qu’il n’aime pas trop sa liberté,
PourJe sens qu’il peut me rendre heureuse.

Dervières

PourVraiment, il vous faut tout cela ?

Olympe

PourOui, j’ai rêvé ce mari-là…
PourOui j’ai rếvé ce Etc.

Dervières, à part.

Elle est ravissante !

Olympe.

Ah ! j’oubliais une condition… oh ! mais très importante. Je ne pourrais jamais me résoudre à épouser un homme emporté, querelleur, qui eût des duels enfin !

Dervières.

Fi donc ! (À part.) Comme ça se trouve.

Olympe.

Voilà tout, monsieur.

Dervières.

C’est extraordinaire, tout ce que vous aimez, je l’aime, tout ce que vous détestez, je le déteste.

Olympe, avec joie.

Vraiment ? Ah ! qu’on a bien raison de s’expliquer franchement ! voilà ce que les parents ne veulent pas comprendre… Si mon père savait que je vous ai vu… que je vous