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Madame Gredane.

Votre bras, et rentrons dans le bal !

Ils sortent par la droite au fond.

Jean.

Chipie !… (Au nègre.) Maintenant, dans la salle de jeu, allez, mon ami, allez. (Il sort par la droite au fond. Seul, s’approchant du buffet.) Comment peut-on aimer les sirops, ça empâte ! (Avisant une bouteille et la prenant.) Cognac ! Une ancienne que j’ai lâchée, c’est de la vieille ! Tu m’aimes donc bien ? Moi aussi je t’adore. Oh ! du monde. (Il boit vivement.) Ah ! qu’on est faible quand on s’aime !

Il passe à gauche, et pose son verre sur la console.


Scène III

Jean, Eusèbe

Eusèbe, entrant vivement du fond à droite. - Ah ! je suis en nage ! (Allant au buffet.) Une groseille, s’il vous plaît ? (Apercevant Jean.) Ah ! c’est vous, commandeur !… Ne vous en allez pas… j’ai à vous parler.

Il boit le verre de sirop qui lui a été versé par un domestique venu pour cette fois seulement au buffet, à son appel.

Jean, à part.

J’ai peur de sentir l’eau-de-vie !

Eusèbe.

Commandeur, je vous prie de ne pas prendre en mauvaise part la communication que je vais vous faire.