Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/110

Cette page n’a pas encore été corrigée
Madame Gredane, à un nègre qui l’accompagne, venant de gauche au fond.

Monsieur, je vous remercie.

Le nègre salue.

Le nègre, riant.

Hi hi !

Il disparaît.

Gredane, à sa femme.

Eh bien, tu as étrenné… En t’amenant, je n’osais pas l’espérer !

Madame Gredane.

Et pourquoi donc ? Il est fort bien, ce monsieur… Il vient de m’inviter pour la mazurka…

Gredane.

Diable ! tu as de la chance à la noire !

Madame Gredane.

Ce doit être un prince africain… Il ne danse pas comme tout le monde… En me reconduisant, il m’a passé la main sur le bras et il m’a dit : "Jolie blanche ! "

Gredane.

C’est un étranger.

Jean, entrant par la gauche, première porte, dirigeant le nègre qui porte un plateau.

Par ici, par ici… Offrez !

Le nègre, à madame Gredane.

Jolie blanche !

Madame Gredane, le reconnaissant.

Ciel ! mon danseur, un domestique !

Gredane.

Un domestique ?