Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/106

Cette page n’a pas encore été corrigée
Gredane.

Ah ! commandeur…

Jean.

Oui, ce n’est pas mal !

Gredane.

Ma fille ne manque pas une contredanse… Mais ce qui m’étonne, c’est qu’on vient d’inviter ma femme… Il est vrai que c’est un nègre.

Il va à Suzanne.

Agnès, à Jean.

Dites donc, l’oncle !

Jean, bas.

L’oncle ! Appelez-moi commandeur !

Agnès.

Indiquez-moi celui des deux Américains qui a les trente millions !

Jean.

Vous ne l’avez donc pas rencontré, l’autre jour, au Jardin d’Acclimatation ?

Agnès.

Non, il venait de partir !

Jean.

Venez, je vais vous le faire voir. (À part.) Je vais lui montrer le secrétaire. (Haut.) Vous voyez bien ce petit bonhomme là-bas, qui a l’air d’un singe ? Eh bien, c’est lui.

Agnès, elle entre vivement dans le bal, par la droite au fond. - Merci, commandeur !

Jean, à part.

Elle va s’emballer avec l’autre ! Nous allons rire !