Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 06.djvu/295

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

POTFLEURY, seul.

À en juger par son coup de sonnette, nous allons avoir de l’orage !


Scène VI.

POTFLEURY, OCTAVE, puis CADET.
OCTAVE, entrant et hors de lui.

Non !… j’étais chez moi !… mais c’est impossible ! je rêve !… (Apercevant Potfleury.) Ah ! mon père !… parlez ! qu’est-ce que cela signifie ?

POTFLEURY, à part.

Il en fera une maladie. (Haut.) Ça va bien ? Tu as fait un bon voyage ?

OCTAVE.

Il ne s’agit pas de moi ! mais ces meubles… ces bronzes… ces soieries…

POTFLEURY.

C’est une surprise ?

OCTAVE.

Une surprise !

POTFLEURY.

Oui… madame de Boisrosé… ta belle-mère… a pensé que dans ta position…

OCTAVE.

Madame de Boisrosé ? (À part.) Ah ! c’est elle ! Un cadeau de ma belle-mère ! (S’épanouissant.) C’est bien différent ! (Haut.) C’est très-gentil ici, très-gentil !